L’histoire de l’école du Vin Muscadelle vu à travers les journaux.
Un grand merci aux journalistes de la presse locale qui ont soutenu dés son démarrage, cette drôle d’école située en pleine Dordogne rurale. Je citerais donc, les journaux SUD-OUEST, la Dordogne libre, la Charente libre, Réussir le Périgord, l’Echo de la Dordogne, l’Echo du Ribéracois, le démocrate, le résistant, l’avenir, mais aussi ceux de France-bleu Périgord et de France 3 Régions.
La gestation :
5 ans de maturation (et d’éducation d’enfants) avant de se lancer. Tout a été fait dans les règles : étude de marché, stage créateur d’entreprise, suivi individualisé par la chambre de commerce (programme SEMER)…
La naissance :
C’est le mois de mai 2000, c’est le bon moment, les couleurs sont magnifiques en Dordogne, l’été sera propice aux vins de garde et aux cours d’oenologie.
La jeunesse :
Comment cela marche une entreprise? La comptabilité c’est grave? Les clients on fait comment pour ne pas trop les aimer?
Oups, je crois que je l’ai vexé.
L’adolescence :
Je cours, je me fatigue, ce n’est pas si grave. Les gens, le vin, les odeurs c’est mon truc, alors je fonce.
Le début de la maturité? :
Et si je commençais à me poser ? Un site internet cela pourrait être utile, non?
Le chocolat :
Rien n’est meilleur que de voir un enfant plonger discrètement ses doigts dans son verre à dégustation pour essayer d’attraper un petit copeau de chocolat. Ah, voir leurs grimaces quand ils goûtent le chocolat à 99% de cacao.
La gourmande :
Valoriser les produits du terroir de Dordogne et du Sud-Charente, un passe-temps intéressant pour qui aime goûter.
Le Cinéma :
Vin et Cinéma, rien ne vaut le mélange des genres, surtout en compagnie de l’équipe du Cinéma Max Linder de Ribérac.
Les Cours d’oenologie en Dordogne :
C’est grâce à l’exposition « aux arômes du vin » que les cours d’oenologie ont démarré au Centre de la Visitation à Périgueux.
Puis l’école du Vin muscadelle s’est déplacée sur Coulounieix-Chamiers.
Les groupes de dégustations sont apparus peu à peu sur Ribérac,Nontron, Thiviers, Bergerac et Champcevinel.
Sillonner la Dordogne , c’est traverser des forêts de nuit où des chevreuils, des sangliers, des lièvres, des renards vous rappellent qu’eux aussi sont des habitants de ce département,
et que comme les plantes vous devez tenir compte des aléas climatiques,
c’est être touché par la beauté des méandres de la Vézère au petit matin quand le brouillard se lève, c’est imaginer la vie des gabariers,
c’est écouter Richard Doughty (chateau Richard à Saussignac) parler de l’histoire des vignobles,
c’est être ému devant un montravel blanc de Daniel Hecquet (Puy Servain à Montravel), c’est découvrir le Pécharmant au travers des chateaux Tiregand, Hugon, Haut-Pécharmant ou Farcies du Pech, c’est partager le plaisir que Thierry Desprès ( Château Grande Maison à Monbazillac) prends à faire visiter son domaine et goûter son vin, et tous les autres producteurs rencontrés ou à découvrir
c’est chercher à comprendre ce qui attire et retient ici.
Les cours de dégustation de vin en Charente :
La première rencontre fut Aubeterre-sur-Dronne avec son église troglodyte et les fossiles d’ammonites que l’on découvrait partout dans les champs. Le dynamisme du conseil général pour mettre en place des activités culturelles et sportives l’été en zone rurale avec la création de l’association LECAU. Les producteurs du Sud-Charente qui m’ont fait découvrir le Cognac,
le Pineau-des-charentes, mais aussi le veau de Chalais, la Poule de Barbezieux et le canard gras. Puis ce fut Angoulême avec les Gastronomades et l’accueil chaleureux à la MJC de la Grande Garenne. Ensuite le Centre d’animation de Cognac et la découverte d’une équipe nombreuse et sympathique, toujours partante pour faire des visites ou goûter des choses étranges. La MJC de Barbezieux avec une équipe dynamique et passionnée de viticulteurs et d’amateurs. Après un passage de deux ans au CSCS de la Couronne, je me suis ensuite tournée vers la dynamique amicale laïque d’Angoulême.
Les cours d’oenologie sur Libourne :
Libourne était prévu dans le projet initial, mais je n’étais pas pressé d’y aller. Cette ville au passé viticole si riche et qui m’avait fait rêvé durant mes études m’intimidait. Et puis Françoise et Georges sont venus s’inscrire au sein du groupe de Périgueux. Ils ont fait le trajet Périgueux/Libourne durant une année.
Je leur ai proposé de me rapprocher d’eux. L’amicale laïque et la mairie des Billaux ont bien voulu tenter l’expérience et elle se poursuit encore aujourd’hui.
En Septembre 2015, l’aventure se tourne vers la Haute Garonne avec la MJC de Saint Gaudens.