Cette année la fête des pères a lieu le 18 juin.
A vous qui avez la chance d’avoir encore un père de ce monde, qu’avez-vous prévu pour sa fête ?
Et vous qui n’en avez plus ou qui n’en n’avez jamais eu qu’avez-vous prévu pour célébrer sa mémoire ?
Le mien me manque, parfois. Avec le temps, on apprend à vivre avec l’absence des trop présents ou des trop absents. Progressivement, on se rend compte que finalement, c’est cette absence acceptée qui le rapproche de nous.
Il est toujours avec moi quand j’entends du jazz qu’il ne m’a pas appris à apprécier. Il est là, plus apaisé, lors du cours sur les vins de l’Ardèche et que j’ai enfin l’occasion de parler des communautés soixante-huitardes où il m’a entrainé. Je le retrouve au milieu du cours sur les vins suisses, pays dont il est issu. Souvent, son souvenir se niche dans le creux d’un vin du Roussillon, d’Aix, de Bandol, de Cassis, ou d’Estaing. Ces noms, ces lieux qui à un moment fugace vont me rappeler qu’un père est unique et qu’il faut aussi savoir en prendre soin.
Si vous avez envie d’offrir un ou plusieurs cours d’oenologie à vos pères, je les accueillerai avec plaisir, avec leurs forces et leurs fragilités : Offrir un cours d’œnologie
Je souhaite une bonne fête à nos pères.